Développement de bébé

De 6 mois à 1 an – Langage, dents, motricité, conscience…

Zoom et conseils sur cette période-clé du développement de l'enfant.

Langage et communication

Après les premiers mois de vie de notre bébé, avec le temps qui passe, on arrive peu à peu à mieux comprendre ses pleurs, ses besoins, à passer des moments de complicité avec lui, même s’il ne sait pas encore parler. La communication restant tout de même un peu difficile sans les mots, certains tentent le langage des signes (et très souvent avec succès), tandis que d’autres ne jurent que par la « communication connectée » (je vous en reparlerai certainement). Nous on a essayé un peu des deux, et on a surtout pris notre mal en patience 🙂

Et puis, vers les 6 mois de bébé, on se dit qu’il va enfin bientôt commencer à prononcer ses premiers mots, un nouveau monde s’offrira alors à nous, tout va être tellement plus simple !

C’est vrai que, concrètement, une fois qu’il sait dire « papa », « maman », « biberon », « gâteau » et autres « tétine » (parfois d’une manière très très personnelle…), on est enfin capable de décoder avec certitude bon nombre de ses pleurs.
Mais c’est sans compter sur les pires ennemies des jeunes parents : les poussées dentaires !

 

Les dents

Les poussées dentaires commencent en général vers les 6 mois de l’enfant (mais elles peuvent débarquer à partir de 3 mois, parfois vers 1 an ; comme pour le langage, il n’y a pas de norme).

Et là, c’est le drame, bébé devient ronchon, nerveux, pleure à tout va, se réveille 7 fois par nuit, n’arrive pas à se calmer malgré nos efforts… Et on en a pour à peu près… un an et demi^^ Chaque petit bout vit cette période différemment, certains hurlent et font de grosses poussées de fièvre sur de courtes périodes, d’autres sont nerveux sur de plus longs laps de temps.

Dans la période 3-24 mois, quand on a un bébé relativement calme en règle générale et que subitement rien ne va plus, il est opportun de se demander s’il n’est pas, par hasard, en période de poussées dentaires, celles-ci arrivant sans prévenir, et pouvant durer des jours et des jours sans forcément qu’une dent ne pointe le bout de son nez. Bien sûr, les dents à elles seules n’expliquent pas tous les comportements « gênants » de nos petits, mais il arrive que l’on occulte cette possibilité.

Comment avons-nous survécu à cette longue période ?

Camilia à gogo (célèbre traitement homépathique à base de camomille, phytolaque et rheum officinale – on y croit ou pas, on a tenté et ça a plutôt bien fonctionné) et gel dentaire Pranarôm (à base d’huiles essentielles de clou de girofle, katafray et camomille).

Pour notre petite puce, la percée des 2 premières dents fut la plus difficile, et puis au fur et à mesure de la percée des suivantes, les douleurs semblaient moins vives, jusqu’à l’arrivée des molaires bien entendu ^^; Une fois à 24 mois, ouf, le calvaire était enfin terminé…

L'angoisse de la séparation

Comme je le disais, l’arrivée des premières dents commence généralement quand on ose espérer pouvoir mieux communiquer avec bébé, à partir de 6-7 mois. Mais c’est également à cet âge que bébé commence à prendre conscience qu’il ne forme pas une seule et même entité avec sa maman, et donc que l’angoisse de la séparation apparaît.

Cette phase normale du développement de l’enfant peut durer un temps certain (plus ou moins long, parfois très long, même si certains professionnels vous diront le contraire). Pendant cette période, l’enfant peut hurler dès qu’il ne voit plus sa mère ou ses parents, même l’espace de quelques secondes.
Dur dur quand on s’imagine que les choses seront enfin plus fluides, n’est-ce pas ?

Prenons alors de bonnes habitudes si on ne les avait pas déjà : rassurer bébé dès lors qu’il est angoissé, le prendre dans ses bras s’il en exprime l’envie (cela ne s’arrête pas à 6 mois…), remplir son réservoir d’amour, s’assurer qu’il se sente suffisamment aimé… Ce sont des éléments-clé pour s’assurer que bébé passera cette étape sans trop d’encombre.

Et non, aimer son bébé et le lui montrer ne le rend pas dépendant de nous, bien au contraire : en effet, plus ses besoins de câlins et d’amour seront assouvis, plus il se sentira confiant et plus il voudra explorer le monde, certain d’être aimé et cherchant un peu moins à attirer notre attention coûte que coûte.

Les pleurs de bébé à cet âge

Lorsque bébé pleure, il est important de l’accompagner, le rassurer, le câliner, le prendre dans ses bras, quelle que soit la raison de ses pleurs, tout en s’assurant que ses besoins primaires sont assouvis (faim, soif…), et ce même si cette raison peut nous sembler farfelue.

Petite astuce si vous ne supportez plus les cris de bébé (qui peuvent parfois rendre fou, je vous l’accorde) : demander de l’aide, s’isoler quelques instants ou, si ce n’est pas possible, pourquoi pas rassurer bébé tout en portant des boules Quies ?

Sachez qu’il y a des tas de raisons possibles aux pleurs d’un bébé, parfois on ne comprend tout simplement pas, gardons une seule certitude en tête : contrairement à la croyance populaire encore trop largement répandue, un bébé qui pleure ne fait pas un « caprice ».

D’une part car il est prouvé scientifiquement que, du fait de l’immaturité de son cerveau, un bébé n’a pas la capacité cognitive de faire un caprice, et d’autre part parce qu’un bébé n’a pas d’autre moyen d’expression que les pleurs et les cris pour exprimer son message ; ne pas pouvoir parler, marcher, bouger comme on le souhaite, dire ce que l’on veut dire, manger ce que l’on veut etc… est déjà assez frustrant comme cela.

Quoi qu’il en soit, un bébé exprime un besoin, compréhensible pour nous ou pas… Enfin, le mot « caprice » a une connotation extrêmement péjorative, évitons de cataloguer le comportement de nos enfants d’une telle manière si l’on souhaite qu’ils soient épanouis.

Motricité

Pendant sa première année, bébé évolue donc d’une manière extrêmement rapide et impressionnante. Il en est de même pour sa motricité. 

Beaucoup de parents se demandent s’ils doivent l’accompagner, voire la « forcer ». Je me permets donc de donner des éléments de réponse à ce sujet en vous transmettant un communiqué du Département du Val de Marne, affiché dans les crèches, chez les pédiatres et autres professionnels de la petite enfance.

Ces informations sont à prendre en compte si vous êtes préoccupés par le bon développement de votre enfant.

Il est important pour moi de rappeler ces éléments, car c’est le confort et même la santé de nos enfants qui sont en jeu, et les industriels sont encore trop nombreux à commercialiser des youpalas comme si c’était un accessoire indispensable et surtout sans risque.

Alors certes, c’est très pratique quand on a un enfant en bas-âge, il nous permet de faire ce que l’on veut sans « l’avoir dans les pattes », cependant il faut garder à l’esprit que c’est une très mauvaise idée, pour les raisons évoquées plus haut. Il convient donc de trouver des alternatives, sachant qu’il est nécessaire pour l’enfant de pouvoir apprendre à se mouvoir en toute autonomie.

Pour nous, le plus simple a été de l’utilisation d’un tapis au sol de ce type (très facilement trouvable sur le net et en boutiques bébés), dans notre salle de séjour, notre petite puce a ainsi pu développer sa motricité à son rythme :

Pour terminer cet article, je tiens à préciser et rappeler qu’il n’existe pas de parent parfait, cependant il est important de faire au mieux pour nos enfants, surtout au vu de toutes les informations vérifiées dont on dispose à ce jour.

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